DEFAITE 6-1

6-1 (3-1) Match arrêté à la 83e minute, Avion étant réduit à sept joueurs. Arbitre : M. Bodji, assisté de MM. Alvès et Szostak. 200 spectateurs environ.

Buts : S. Hamidi (2e, 47e s.p.), Bouardja (18e), Zanzan 26e, 71e), Debuchy (78e) pour Croix ; Mendy (43e) pour Avion. Avertissements au Croisien Akli (45e) ; à l'Avionnais Hassani (25e). Expulsions des Avionnais Mendy (47 e) et Rogie (83e). Sorties sur blessure (non remplacées) des Avionnais Lecoustre (58e, cheville droite) et Malim (65 e, cheville gauche).

CROIX  Samson ; Akli, M. Dia, Qrita, Ferreira ; Debarros (cap., Obino, 65e), G. Debuchy, Lorthiois ; Bouardja, S. Hamidi, O. Zanzan. Non entrés : M. et S. Sadsaoud, Oumedjeber, C. Dufour (g). Entraîneur : Jean Antunès.

AVION  Lambenne ; Rogie, Eckmayer (cap.), Mendy, Bouzillard (Maurice, 29e) ; Deledeuil, Azbague, Benkalifa (Tahroui, 51e), Hassani (Lecoustre, 46e) ; Malim, Robail. Non entrés : Derbal et Lorandi (g). Entraîneur : David Robitail.

Un scénario comme on en fait généralement peu, avec des conditions déplorables pour jouer au football. Si les Croisiens, après une rencontre tronquée par les chutes de neiges, ne se plaignaient guère de leur sort, les Avionnais avaient de quoi être furieux... Reste à savoir si l'arbitre eut raison de donner le coup d'envoi car, une fois la machine lancée, plus moyen de l'arrêter. Les Croisiens ouvrirent le score rapidement par Hamidi (1-0, 2e), puis prirent le large avant la demi-heure (3-0, 26e) : plus question de remettre le débat... Avion eut beau réduire le score par Mendy, après un premier penalty de Benkalifa repoussé par Samson (3-1, 43e), rien n'y fit.

Plus à l'aise sur un « synthé » rendu piégeux, les hommes d'Antunès enfoncèrent le clou, tandis que les Artésiens, qui avaient déjà perdu Bouzillard sur blessure (omoplate) en première période, rusèrent en procédant rapidement à des remplacements.

L'arbitre, roi de la glisse, fit ensuite le reste, tandis que l'Iris poursuivit son « chaud » offensif. Avion accumula les malchances et les bourdes pour s'incliner aux points... et faute de combattants. L'ultime accroc de Rogie sur Zanzan, dans la surface, fut en cela pathétique (83e).

M. Bodji ne sourcilla point : l'expulsion était inévitable, l'arrêt de la partie également. Triste fin.